Pour une Néréïde, avoir un enfant mortel est fardeau. C'est avoir la crainte continuelle de voir son fils sombrer dans un monde inconnu, d'où il ne reviendra pas. Thétis, la mère d'Achille, redoute ce moment depuis la naisaance de son fils. Un Oracle lui a en effet révéle qu'Achille mourra à la guerre, lui de chez lui, sous les murs de Troie.

    Horrifiée en entendant les Dieux parler du départ imminent des Grecs pour Troie, Thétis cacha son fils à la cour du roi Scyros... déguisé en femme. Il devait alors partager la vie des filles du roi... et ce qui devait arriver arriva : l'une des filles de Scyros tomba enceinte. Achille devint alors père d'un petit Néoptolème, surnommé Pyrrhus (le roux).

    Ulysse, ayant appris où se cachait le Héros tant attendu, imagina une ruse : il se présenta à la cour de Scyros déguisé en marchand. Il présenta ainsi aux filles du roi de nombreux bijoux, parmsi lequels était glissée une épée. Quand il déballa ses marchandises, l'une des femmes se jeta sur l'épée : c'était bien entendu Achille. Thétis tenta désespérément de retenir son fils, mais rien n'y fit : Achille se prépara immédiatement à partir. Son père, désormais viellard, lui confia, en plus d'une cinquantaine de Trirèmes, une petite armée, qui en valait bien trois : les Myrmidons, hommes brutaux, guerriers, mais fidèles jusqu'à la mort.

    Rien, désormais, n'empèche le départ des navires Grecs vers Troie... sauf... le vent. En effet : aucun souffle pour gonfler les voiles.

C'est la consternation au sein de l'armée. Pourquoi les Dieux emèchent-ils le départ des Grecs ?  Le vieux devin Calchas révéla aux Grecs que la faute était d'Agamemon lui-même : lors des grandes festivités en l'honneur des Dieux précédant le départ du roi de Mycènes, il avait oublier de réserber sa part à Artémis, Déesse de la Lune et de la Chasse. C'est en bloquant les vents que la Déesse manifestait son mécontentement, et, pour autoriser le départ, exigea une seule chose chose : la sacrifice d'une des filles d'Agamemnon sur son autel. Agamemon est horrifié. Comment sauver sa fille de la Déesse et des centaines de milliers de Grecs qui attendant impatiement l'embarquement ?

Résigné, il fit appeler sa fille de Mycènes sans la prévenir du sort qui l'attendait. Arrivée au camps de l'armée Grecque, Iphigénie fut immédiatement conduite au temple d'Artémis où elle fut immédiatement sacrifiée.

    La plupart des versions confirment qu'au moment précis où le prêtre d'Artémis baissait son couteau sur la jeune Iphigénie, toute l'armée Grecque, rassemblée pour assister au sacrifice, se retourna pour ne pas assister au spectacle. C'est à cet instant qu'Artémis placa une biche à la place d'Iphigénie, dont elle fit sa prétresse en un lieu qu'on retrouvera plus tard, avec d'autres Héros.

    Le sacrifice accompli et le supterfuge passé inaprecu, c'est dans une ambiance morose que l'armée Grecque prend la mer... 

Petites anecdotes concerant le "feuilleton" de la Guerre de Troie (2nd chapitre)

Eris et la pomme d'Or : d'où l'expression "Pomme de Discorde"

Achille et son Talon : d'où l'expression "Talon d'Achille" 

Le Soleil, qui se lève,

Et carresse les toits,

Et c'est Paris, le jour...

La Seine, qui se promène,

Et me guide du doigt,

Et c'est Paris, toujours...

Et mon coeur qui s'arrète

Sur ton coeur qui sourit,

Et c'est Paris, bonjour...

... 

    L'arrivée d'un prince Troyen à Sparte de sucite pas grande surprise, aussi Pâris, protégé par Aphrodite, passe inaperçu. Les versions sont parfois contradictoires quant à l'opinion d'Hélène pour cet enlèvement. Certains la dise consentante, d'autres non. Toujours est-il que le matin venu, Ménélas trouve le lit de son épouse vide... Un pécheur signale au roi de Sparte que le jeune Pâris est parti à bord de son navire cette nuit... accompagné d'une jeune femme qu'il parfaitement reconnu comme étant la reine Hélène.

    La Guerre de Troie à commencé.

    Fou de rage, il appela à l'aide tout les rois, tout les princes, tout les Grecs qui ont prété serment de soutenir Hélène. Les plus grands roi de Grèce se retrouvent autour de Ménélas... sauf un. Le roi d'Ithaque manque à l'appel, Ulysse est absent. Ménélas se rend lui-même à Ithaque pour convaincre Ulysse de la rejoindre. Ayant eu vent de son arrivée, Ulysse s'habille en paysan, et feinta la folie. Il alla, entre autres, semer du sel dans ses champs, les rendant ainsi stériles. Sans trop de mal, Ménélas déjoua sa ruse. Mais toujours réticent à s'engager dans un conflit qui ne le regardait pas, Ulysse fit la sourde oreille. Ménélas lui rappela son serment... qu'il n'avais pas fait. En effet, seul Ulysse n'avais pas prété le serment qu'il avait lui-même proposé. A force de négociations et suite à l'intervention d'Hermès, Ulysse accepta alors de suivre Ménélas à Aulis, où se rassemblait l'armée Grecque. Il fit alors ses adieux à son épouse, Pénélope, et à son tout jeune fils, d'à peine quelques jours, Télémaque.

    A Aulis, l'armée se prépare, et les généraux grecs devaient décider d'un chef suprême, celui qui devrait coordonner les mouvements d'une armée rassemblant tout les royaumes de Grèce. A presque l'unanimité, on choisit le grand frère de Ménélas, Agamemnon, roi de Mycènes.

    Quelques jours avant le départ pour Troie, Agamemnon se rendit à Delphes, le célèbre oracle d'Apollon. Là, la Pythie lui révéla que la guerre ne pourrat être gagnée... sans que les Grecs n'aient dans leur camps le plus puissant des Héros, lui-même fils de Héros et de Déesse... un certain Achille...

TADADADIN !!! 

    Lassé des querelles partageant son épouse, sa fille, et sa belle-soeur, Zeus résolut de mettre un terme au conflit des Déesses. Il décréta que c'est un mortel qui choisira à qui reviendra la pomme tant convoitée.

    Pâris, fils du roi de Troie Priam, n'a pas connu d'enfance trés heureuse. Beau garçon, il fut toujours éloigné de Troie par sa famille. En effet, le jour de la naissance de Pâris, un oracle révéla à Priam que cet enfant provoquerait la ruine de sa Patrie. C'est ce mortel que Zeus choisit.

    Il envoya Hermès auprès du jeune prince, et le conduisit devant les trois Déesses. Pâris est litéralement désemparé. Devant lui se trouvent trois superbes femmes, totalement irrésistibles. Agacée par l'attitude du mortel, Héra pris la parole, et promis à Pâris, s'il la choisissait, la richesse infinie. Athéna renchérit, et lui promis deux chevaux de guerre, ainsi que l'ivulnérabilité. C'est alors qu' Aphrodite s'avanca, et, connaissant bien les hommes, ne dit qu'un mot : Hélène.

    Imédiatement choisie, Aphrodite accompagna Pâris à Troie où il prépara son voyage vers Sparte, sous l'oeil mauvais de Héra...

 TADADADIN !!!