En interlude, et parce que j'ai plus le temps de faire autre chose, pour votre culture générale, voici une conférence donnée par le célèbre professeur Pockowsky.
Le sujet : La Perception des Couleurs chez les Gobelins
ou
C'est quoi, le vert Zwify ?
------------------------------------------------------------
Deux autres dessins, pour passer le temps... admirons...
mante le 25-11-2007 à 00:42:23
C'est vrai que la papi il est fort ! moi je dis chapeau bas Mr !
Calchas est formel : Achille mort, les Grecs ne peuvent plus gagner la Guerre... a moins que l'armée ai en sa possession un symbole de force et de puissance incontestable : les armes d'Héraclès. La question que se posent donc tout les rois Grecs est " Où sont ces fameuses armes ? ". C'est Nestor, le doyen de l'armée Grecque, qui apporta la réponse. Alors qu'il était encore tout jeune, Nestor vit Héraclès massacrer ses onze frères ainsi que sont père, Nélée, lui-même fils de Poseïdon. Apollon lui accorda de vivre trois générations. Nestor fut durant toute la Guerre un conseiller plein de sagesse et d'expérience pour l'armée Grecque. Il s'engagea aux cotés d'Agamemnon avec ses deux fils, dont Archiloque. Durant une bataille, Archiloque sauva la vie de son père en faisant bouclier de son corps face à Memnon, un neveu du roi Priam. C'est Achille qui vengea Archiloque en tuant Memnon.
Nestor révéla donc que le dépositaire des armes d'Héraclès n'était autre que Philoctète, abandonné sur l'île de Lemnos 10 ans plus tôt. On chargea alors Ulysse d'aller chercherces reliques. Réticent, Ulysse finit par accepter. Arrivé sur Lemnos, Ulysse trouva Philoctète... toujours vivant. Il tenta de le convaincre de lui laisser les armes d'Héraclès, ce qu'il refuse catégoriquement : c'est Ulysse lui-même qui avait suggérer d'abandonner Philoctète. Alors que la conversation s'envenime, l'esprit d'Héraclès leur apparut. Il réoncilia les deux Héros, et jura à Philoctète que sa blessure sera soignée une fois arrivé au camps des Grecs. Philoctète accepta, et embarque avec Ulysse.
Rentrés au camps, le débat porta sur le choix du dépositaire des armes d'Achille. Tout les regards se tournent vers Ajax "le Grand". Après avoir maintes fois affronté Hector en combat singulier, la question ne se posait pas. Mais on décida que le choix reviendrai aux prisonniers Troyens, qui ont un avis objectif.
Ces prisonniers ne choisirent donc pas Ajax, mais Ulysse. La nuit venue, Ajax, rongé par la jalousie, bu plus que de nature. S'éloignant du camps, titubant, il finit par voir des soldats Troyens tout autour de lui. Horrifié, il dégainat et massacra tout les Troyens autour de lui, et s'effondra, ivre mort. Le matin venu, Ajax se réveilla, constata son erreur : les Troyens en question étaient en réalité des centaines de moutons gardés par l'armée Grecque. Enffondré, il se donna la mort.
Le deuil d'Ajax dura près de deux semaines.
Mais la Guerre n'est pas terminée. Les Grecs et les Troyens se font de nouveau face, et cette fois, c'est le second fils de Priam qui commande les Troyens : Pâris...
Hector est mort.
Patrocle vengé, Achille rentre au camp Grec, traînant toujours le corps du Troyen derrière lui. La nuit tombée, Achille se réveille en sursaut : un homme se tient à coté de lui. Le viel homme s'agenouille devant Achille, et lève les yeux vers lui. Achille est désemparé : à ses pieds, ce n'est nul autre que Priam, le roi de Troie en personne. Au beau milieu du camp Grec, Priam a bravé la mort une centaine de fois pour pouvoir venir supplier Achille de bien vouloir lui rendre le corp de son fils, afin de lui offrir des funérailles dignes du guerrier qu'il était. Achille, admiratif devant le courage et éffondré par la détresse du vieux roi, accepte. Achille lui donne sa parole que douze jours de trève seront respéctés, et l'aide à sortir discrètement du camp avec le corps d'Hector.
Agamemnon est fou de rage : son ennemi de dix ans entre et sort de son camps à son nez et à sa barbe ! Un vieillard passe inapercu en plein milieu d'un camps regroupant des milliers et des milliers de Grecs ! Les rois tentent de le calmer, de lui expliquer qu'Achille n'a fait que lui remmettre le corps d'Hector. Furieux, Agamemnon respecte cependant la trève offerte à Priam. Durant ces douze jours, des jeux sont organisés entre les deux camps. Les Grecs et les Troyens s'affrontent cette fois à la course et à la lutte en l'honneur d'Hector.
Les combats finnissent par reprendre. Achille, plus ou moins réconcillié avec Agamemnon, reprend le combat. Et le Destin d'Achille se termine lors de cette énième bataille. Pâris, le déclencheur de la Guerre et frère d'Hector, trouve enfin Achille dans la mélée. Il est temps de venger Hector, mais Achille est un guerrier imcomparable. Comment le tuer ? Pâris bande son arc, et tire sur Achille. Touché à l'épaule, Achille pousse un hurlement de douleur. Il fouille des yeux le camps adverse, trouve Pâris... et cours vers lui. Paniqué, Pâris tire une autre flèche, mais le rate. Il tire une troisième flèche... Apollon, qui surveille Achille et n'attendait qu'une occasion de lui faire payer la mort d'Hector, son protégé, dévie la flèche de Pâris... la fait pointer vers le bas... la flèche se dirige vers les jambes d'Achille... et lui transperce le talon droit. Achille est stoppé net, et s'effondre, mort.
Les Grecs n'en reviennent pas.
Achille est face contre terre, raide. Il ne bouge plus. Ne se relève pas. Les Troyens, voyant le corps du plus dangeureux de leurs ennemis à terre, se ruent vers les Grecs encore sous le choc.
La retraite est donnée, les Grecs reculent. Seul Ajax continue de combattre, seul, face aux Troyens, autour du corps d'Achille. Ulysse finit par le rejoindre. Alors qu'Ulysse hisse le corps du défunt Achille sur ses épaules, Ajax le couvre, finit par lacher prise,et fuit à son tour vers le camps Grec.
C'est sans aucun doute la plus grande victoire des Troyens depuis le début de la Guerre. Achille mort, plus rien ne peut empécher la victoire des Troyens. Après le deuil d'Hector, c'est une fête sans précédent qui se déroule dans les murailles Troie. Seul Priam, isolé sur les murailles en train de contempler au loin le bûcher funéraire d'Achille, ne prend pas part à la fête. Si les Grecs ont perdule plus valeureux de leurs guerriers, il continue à redouter la volonté des Dieux. Certes, Achille est mort... mais Hector aussi... et Pâris, toujours vivant...
Pendant ce temps, du coté Grec, Agamemnon et les rois consultent Calchas, le devin de l'armée Grecque...
Chaque armée se retire dans son camps respectif. Les Grecs, totalement abbatus, ne pensent plus gagner la guerre. Achille les trahis, et perd de se fait son meilleur ami. Patrocle, voyant les Grecs perdre la bataille et Hector faire des ravages dans leurs rangs, supplie Achille de bien vouloir oublier Agamemnon, s'armer, et partir aider les Grecs en perdition. Achille refuse catégoriquement. Patrocle lui conjure alors de lui laisser ses armes et sa cuirrasse, qu'il portera. Ainsi, Les Grecs croiront tous voir Achille les rejoindre, et reprendrons courage. Achille finit par céder, et lui confis ses armes, de même que le commandement des Myrmidons.
Achille et Patrocle se voyaient pour la dernière fois.
Patrocle mort aux pieds d'Hector, le fils de Priam récupera les armes tant convoitées. Achille, fou de douleur en apprenant la mort de son cousin, est désormais désarmé.
Il s'adressa de nouveau à Thétis, sa mère, et la pria de lui fournir de nouvelles armes, destinées, à détruire les Troyens et venger Patrocle en tuant Hector.
La Déesse quitta un soir l'Olympe, et se dirigea vers l'île de Lemnos, où le volcan servait alors de forge à Héphaïstos. Ce dernier, jaloux de Pâris que sa femme, Aphrodite, semblait préférer, annonca à Thétis qu'il allait de ce pas forger de nouvelles armes que seul Achille pourrait porter. Avec les Cyclopes, il oeuvra toute la nuit. Le matin venu, Achille découvrit à ses cotés un équipement complet : épées, cuirasse, jambières, casque corinthien...
Pendant ce temps, dans la cité même de Troie, Hector, en compagnie de Andromaque, son épouse, se morfond... Il sait désormais que Patrocle, cet homme qu'il a tué en croyany combattre Achille, causerait son propre trépas. Résigné, est contre les supplications d'Andromaque, Hector se prépare. Prèt à affronter la mort, Hector fait alors ses adieux à son tout jeune fils Astyanax, qui était en train de jouer avec le casque de son père.
De nouveau, les rois Grecs rassemblent l'armée, et se préparent une fois encore à faire face aux hommes de Priam. Dans un silence de mort, les deux armées se font face.
Tout les rois, stupéfais, peuvent voir dans les rangs Grecs Achille, tout armé d'argent, entouré des féroces Myrmidons. Achille balaye des yeux les lignes Troyennes et trouve enfin sa cible : Hector. Sans attendre, Achille fonce, suivit par les Myrmidons, et bientôt, par l'armée Grecque entière. Les Troyens se jètent à leur rencontre. La lutte est une fois de plus acharnée. Achille, fou de colère, n'est arrété par personne. Son épée siffle, ensanglantée. Le combat tant attendu débute enfin : dans la mélée, Hector se retrouve face à Achille, le combat s'engage. Achille hurle autour de lui qu'on lui laisse Hector, qui ne tremble plus, et part vaillament à la rencontre du Grec. Sans réelle surprise, Hector tombe, transpercé de part en part par l'épée d'Achille. Les Troyens, horrifiés, fuient vers la ville. Les Grecs rentrent dans leur camps, pendant qu'Achille commet un acte indigne d'un vainqueur : il attache les pieds d'Hector à son char, et le traine autour de la ville...
Le vieux Priam, effondré, a pedru le plus vaillant de ses fils. Pour lui, la question ne se pose plus : la Guerre est perdue...
Commentaires