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Titre du blog : La Victoire
Auteur : Samothrace
Date de création : 17-05-2007
 
posté le 26-08-2007 à 12:21:27

Héra

Une belle femme au port altier et au visage sévère, avce des yeux immenses refletant son humeur orageuse et passionnée : telle apparaît Héra, la reine de l'Olympe.

Les Dieux l'honorent et la respectent. Alors pourquoi ces tristesses, ces rages insensées, ces haines farouches, qui agitent la reine et bouleversent une vie qui pourrait être si paisible ? Il faut remonter le temps :

Héra est la soeur de Zeus, née comme lui de Cronos et de Rhéa. Zeus trouva le moyen de se marier trois fois. Métis, qu'il avala, Thémis,  qu'il répudia, puis enfin sa propre soeur, Héra. Certaines versions montrent Héra séduite par la beauté du jeune Zeus et par la position sur l'Olympe qu'elle pourra adopter une fois son épouse. D'autres montrent un mariage totalement forcé. Héra, qui n'aurait rien demander, se serait trouvée propulsée dans le lit de Zeus contre son gré.

Malgré les évenements, Héra donna quatre enfants à Zeus : Héphaïstos, Dieu de la Forge, Arès, Dieu de la Guerre, Ilithyie, Déesse des Accouchements, et enfin Hébé, Déesse de la Jeunesse. Seuls les deux fils sont considérés comme Dieux Olympiens.

L'humeur de Héra est due aux multiples tromperies dont elle sera la victime. En effet, Zeus, qui n'est pas fait pour la vie de famille, trompera à multiples reprises son épouse, avec Déesses, Nymphes, Mortelles, et autres... dont les enfants (et leurs mères) seront pour la plupart victimes de la Malédiction de Héra.

Ainsi, Héraclès, Io, Léto, Sémélé, Callisto et tant d'autres seront poursuivits jusqu'à leur mort par la reine de l'Olympe.

L'exception est un jeune prince de Troie bien connu : Pâris, fils de Priam. La Malédiction de Héra n'est pas due à son acsendance, mais à la jalousie. (voir "La Guerre de Troie")


Trés honorée dans le monde grec, Héra représente pour les Mortels le modèle divin de la femme en tant qu'épouse et mère. De nombreuxsanctuaires lui étaient consécrés, notamment à Argos, Olympie, et Samos.

 A Rome, elle fut assimilée à l'ancienne Déesse Junon, protectrice de la cité. Son sanctuaire principal était sur le Capitole. Ce sont les oies qu'on élevait dans la cour du temple qui avertirent les habitants de l'arrivée des Gaulois à Rome en 390 avant J.C. et qui leur permirent de repousser les envahisseurs.