Hé hé hé !!! Un petit cadeau (peut-être empoisonné) pour les glandeurs qui ne veulent pas faire leur philo et qui cherchent des dissert' direct sur Internet...
Et ça me permet de m'exprimer :
L'Art est-il imitation ?
Du Latin ars, le terme "art" désigne aujourd'hui, principalement, un savoir-faire. Cependant, le mot "art" tel que nous le connaissons n'a, d'un point de vue philosophique, pas toujours eu cette signification. Au fil des siècles, l'art n'a pas toujours été ce savoir-faire. Le sens de "imitation", quant à lui, ne semble pas avoir varié. Du Latin imitation (copie), on définit l'imitation comme étant un procédé visant à reproduire le réel sensible. Aussi, en fonction de ses différents sens, l'art est-il un procédé susceptible de représenter le réel sensible ? (1)
Au XVIIIème siècle, l'art était défini comme une activité, une action de faire des choses reconnues comme belles, visant à l'expression d'un idéal artistique. La beauté... Encore aujourd'hui, et ce depuis toujours,
la perception de la beauté est totalement variable d'un individu à un autre. Mais en ce cas, comment considérer une oeuvre d'art comme belle ? Ou plutôt, comment percevoir la beauté ? Les sens. La vision d'une oeutre d'art procure un sentiment d'intense satisfaction. Vision, vue... sen. Le fait de produire par l'art n'en est pas indépendant. Il a été dit précédement que l'art était une activité dont le but était d'exprimer un idéal artistique : l'expression d'un idéal, c'est l'expression d'une pense... l'expression d'un sentiment... l'expression d'une vision des choses du monde. En ce sens, l'art est basé sur les perceptions et sur les sens. De ce manière, comment l'art peut-il ne pas être une copie du réel sensible ? (2) Un aveugle peut-il peindre ? Ou seulement comtempler une oeuvre ? Un sourd a-t-il la capacité de porter un jugement sur une oeuvre musicale ? De ce fait, l'artiste reproduit les perceptions des ses sen, et, parfois inconsciement, imite ce qui l'entoure. Henri Bergson atteste d'ailleurs que "l'art est une vision de la réalité". Ainsi, l'art, selon Schopenhauer, et "[indépendant] du principe de raison.". Thèse soutenue par le principe cartésien, qui nuance et différencie la sensibilité et la vérité.(/2)
Cependant, l'art, au sens antique du terme, est un ensemble de procédés appliquant un savoir et permettant ainsi de produire un résultat. Ici, le sens de résultat n'est pas ce que l'on appelle "oeuvre d'art". D'après le philosophe Grec Aristote, "l'art est une disposition accompagnée de règle vraie", c'est à dire de vérité. De ce fait, l'art serait plutôt considéré comme un métier, qui met à profit un savoir. Non pas le savoir au sens de talent, mais le savoir au sens de connaissance, et donc d'apprentissage. Mais le talent ne s'apprent-il pas ? Emmanuel Kant entend "par talent, [...] cette supériorité de la faculté de connaitre, qui ne dépend pas de l'instruction, mais (3) de la disposition naturelle du sujet.". (/3) Le talent et le savoir-faire sont donc dissemblables : l'un est iné, alors que l'autre s'acquiert. Ainsi, d'après le sens antique de l'art, l'artiste ne produit pas, comme précédement, un objet supposé être beau. (4) L'artiste, ou l'artisan, produit, et son résultat à un but diffrérent de la simple satisfaction sensible. (/4) En cette manière, l'artiste reproduit, sans pour autant imiter, ce qu'il a lui-même déjà fait. Ainsi, peut-on malgré tout parler d'imitation ? S'il ne cherche pas à imiter, l'artiste cherche à reproduire. Quelle est donc la nuance entre reproduction et imitation ? L'imitation est la reproduction du réel sensible, mais pas du geste, ou de l'action. De ce fait, l'art mettant en cause un savoir n'est pas imitation, mais la reproduction d'un même geste, d'une même action.
Au sens moderne du terme, l'art désigne d'une manière générale non pas de belles choses, mais, à l'instar des Anciens, un savoir-faire. Ce savoir-faire moderne n'a cependant aucun lien avec son sens antique. Plus générale que le savoir-faire antique, l'art est ainsi une capacité à bein faire les choses, tel l'art de parler, l'art de séduire... L'art est "cette capacité à savoir et pouvoir faire les choses indépendament, sans influence, sans expérience". Ainsi, l'art est une adaptation, dépendante du seul instant présent. L'art est la capacité de l'individu à s'adapter au contexte. Pas d'avoir été capable d'anticiper l'avenir, mais au contraire de se reprendre face à l'imprévu. (5) Ce n'est pas ce que nous [pouvons entendre] par "politique". L'art n'est pas la capacité à répondre à une tierce personne qui nous aurait pris au dépourvu. (/5) (6) L'art est cette capacité à savoir user de ses différentes aptitudes à l'instant adéquat, sans avoir pu le prévoir. De ce fait, l'art peut-il être imitation ? (/6) Sans doute... De nombreux contextes se répètent, tôt ou tard. Cependant, il ne doit pas être question de généraliser ces propos. Nous ne pouvons pourtant pas asseocier imitation, reproduction du réel sensible, à l'art, le savoir-faire, de cette manière. En ce cas, si l'art est imitation, cela ne relève que du hasard. Rien n'est prévu, et le but n'est pas de reproduire ce qui a déjà été fait.
Tel que nous le voyons aujourd'hui, l'art n'est pas imitation. La reproduction d'un contexte tient ainsi uniquement du hasard. Même si cette théorie semble en accord quant au résultat avec la théori
e d'Aristote, l'art du XVIIIème semble, d'un point de vue philosophique, bel et bien imitation, d'une manière parfois involontaire, inconsciente. De nos jours, tel que nous l'avons décrit, l'art n'est pas reproduction du réel sensible. Réel sensible... Voilà une grande contradiction pour Descartes. Ayant toujours remis en question la fiabilité dezs sens, peut-on vraiement parler de "réel sensible" ? Peut-être est-il bon de se pencher sur la véritable perception par les sens.
Bon... pour reprendre les notations du prof :
1. "Plan" Visiblement, il attendait la présentation du plan... bon ba tanpis...
2. "Mal exploité"
3. "C'est à dire ?" ... j'en sais rien, moi... Ca vet bien dire ce qu'il y a d'écrit !
4. "Confus"
5. "?"
6. "Confus"
Vous avez ci-dessus les appréciations... Mais je vous préviens : il m'a dit lui même qu'il avait plus ou moins baclé, qu'il ne s'attendait pas du tout à ça...
Ca m'a quand même valu un 14.
Commentaires
ohhh bravo pour ce 14!
belle présentation de ta copie , j'aurais pas osé..
++
bis
J'ai jamais prétendu que je méritais ce 14 ! Libre aux glandeurs de prendre le risque de recopier et de se planter !!!
Liloo => comment as-tu osé ? Comment ça, t'as la flemme de lire une dissert' de philo à 21h20 ^^?!?
Dsl nico mais je vais etre mauvais ^^ Tu as eu 14 avec notre prof ^^ (bon moi j'ai eu 11 ) avec un prof de philo normal tu aurais eu 11-12 (et moi pas la moyenne c'est sur !) Voir meme pour toi un H.S. si le prof est un gros flemard ^^ M'enfin bon ya pas a dire elle est bien ta disserte je dirais mm qu'elle rox a donf ! Et je pense que faire ce que tu pense c'est de la philo ^^ alors que pour le bac on nous demande de faire de la philo en pensant comme tout les autres (chercher l'erreur...) Enfin voila avis aux glandeurs de base si vs avez un prof de philo qui ne jure que part socrate de compagnie prenner seulemnet les (trés) bonnes idées Mais si vs avez un prof qui ne parle que de "CUL" de sa vie privée de sa copine de ses gosses allez y gaiment dans le recopiage ^^ !
14 en philo... bien joué!
Tu m'excuseras mais je n'ai lu que l'intro, je suis sûre que tu comprendras!