Les Cris de guerre résonnent et assourdissent tout les hommes sur le champs de bataille.
Les Troyens se ruent au combat, puis Agamemnon lance les Grecs à leur rencontre: le choc est terrible. La sang coule à flot, les hommes tombent les uns après les autres. Tandis que sur l'Olympe, le Destin se décide, les Troyens semblent faiblir : ils reculent. Ajax, Ménélas, et Ulysse continuent d'enfoncer leurs lignes, et soudain, c'est l'ordre de repli chez les Troyens. Se ruant vers les hautes portes de la ville de Priam, les Troyens sont poursuivis par les trois Héros et leurs armées.
Ulysse, guidé par Athéna, freine ses hommes, qui s'approchent dangereusement des murailles. Ajax comprend ce qui ralentit Ulysse, puis l'imite.
Mais Ménélas, ivre de haine, se rue vers les portes grandes ouvertes de la cité qu'il désire tant voir réduite en cendres. Ulysse et Ajax l'appelle, lui disent de reculer, mais Ménélas n'entend rien : il poursuit sa course avec ses hommes.
C'était ce qu'attendaient les Troyens. Du haut des murailles, les fabuleux archers Troyens décochent leurs flèches sur les groupes de Ménélas, désormais aux pieds des Murailles. Les Grecs tombent, leur course est stoppée nette. Ménélas ordonne le repli, mais malheureusement trop tard : alors que les 2 tiers de ses hommes sont tombés, la cavalerie Troyenne jaillit de la Cité, Hector à leur tête. C'est la débandade dans l'armée Grecque. Ulysse et Ajax tentent de couvrir le repli de Ménélas, et lorsque celui-ci les a rejoint, fuient vers le camps Grec où les attend Agamemnon.
La prière d'Achille a alors été entendue...
Pousuivis par Hector, les Grecs prennent leurs jambes à leurs cous, et parviennent tant bien que mal à atteindre le camps Grec. Mais Hector, toujours à leurs trousses, crée une brèche dans la défense Grecque. Le camps Grec est saccagé, les tentes brûlent, Hector arrive au point le plus vital des quartiers Grecs : les Navires, les Trirèmes, qui représentent non seulement toute l'armurerie, mais aussi les vivres, et surtout, la seule issue de survie pour les Grecs. Agamemnon commence à faire embarquer ses hommes en catatrophe, Ulysse tente de garder intact les points vitaux du camps, et Ajax tente désespérement une contre-attaque : a lui seul, il tient tête à tout un groupe de Troyen, et semble inverser la tendance : Les Troyens n'avancent plus, les renforts à pieds sont trop loin... C'est alors qu'Ajax "le Grand" se trouve face à l'adversaire tant redouté : Hector en personne. Par le passé, Ajax et Hector se sont maintes fois retrouvés dans la mélée, et ont toujourscombattus jusqu'à épuisement, mais jamais l'un ne parvint à tuer l'autre. Les deux Héros joussaient d'un immense respects de la part de leur adversaire, et de nombreux présents ont été échangé durant toutes les années de guerre. Mais cette fois, c'est une bataille à mort qui devait s'engager : Hector attaque, mais Ajax, mesurant près de une fois et demi sa taille, joue la défensive, et contre chaque attaque du Troyen. La bataille stagne : les Troyens ne parviennent plus à avancer, mais les Grecs n'arrivent pas pour autant à faire sortir les Troyens du camps.
C'est alors que l'innatendu arriva : les Myrmidons, précédés par Achille, rejoingnent la bataille. Les Myrmidons font alors l'effet qu'ils ont toujours fait dans une bataille : ils effrayent le camps ennemis alors qu'il redonnent courage à leurs alliés. Avec Achille à leurs cotés, les Grecs reprennent courage et contre-attaquent férocement, à tel point qu'Hector ordonne le repli vers la Cité. Ayant abandonné Ajax, Hector couvre la retraite de ses hommes, et se retrouve face à Achille. Le combat s'engage, les deux hommes donnent coup sur coups. Personne ne semble prendre l'avantage. Au bout de quelques minutes qui semblaient interminables, le combat se termine. Sur une contre attaque rageuse, Hector déséquilibre son adversaire, et, de la pointe de son épée, l'égorge. C'est l'horreur dans le camps Grec : alors que les combats s'arrètent et que la rumeur circulant, Hector se penche sur son adversaire, et lui retire son casque. Hector en a le souffle coupé : dans la cuirrasse du vaillant Achille git un tout jeune homme, d'à peine vingts ans. Hector ne comprend pas. Un Grec lui apprend alors alors que l'homme à terre n'est pas Achille, mais son jeune cousin (ou demi-frère, selon les versions), Patrocle, qui ne le quittait jamais...