VEF Blog

Titre du blog : La Victoire
Auteur : Samothrace
Date de création : 17-05-2007
 
posté le 29-10-2007 à 11:57:24

En attendant la suite

Une nouvelle catégorie, regoupant mes petits discours philosophiques, en attendant la suite (travaille sur un nouveau design).

 

Le texte à traiter :

 

Le plus fort n'est jamais aessez fort pour être toujours le maitre, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort; droit pris ironiquement en apparence, et (est ?) réellement établi en principe : Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique : je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécéssité, non de volonté ; c'est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ?

 

Jean-Jacques ROUSSEAU

 

Le prof nous a volontairement caché le nom de l'auteur, en sachant pertinement qu'on serait tous partis en live sur la Révolution (ce qu'il ne fallait pas faire...)

 

Donc voilà ce que j'ai écrit :

 

    Le maître dirige, commande, et décide. Si celui-ci décide d'abuser de sa force, cette dernière ne suffira plus à contenir ou empécher une révolte ou un rebellion, car la force morale (des idéaux) surpasse la force physique.

     Contenir sa force, ne l'utiliser qu'à bon escient, ou qu'en cas d'extrème nécéssité, c'est montrer que le plus fort respecte le plus faible, rend alors le respect réciproqu, et entraine ainsi l'équilibre entre les dialogues.

    Demander l'obéisaance sans pour autant user de sa force n'entraine pas le conflit ou l'injustice. Aucune injustice n'est commise, si l'obéissance est proposée et offerte comme une aide au plus fort. Offrir un dialogue entre dirigean et dirigé attire le respect mutuel. Exiger cette obéisaance par la force témoigne du fait que le plus fort profite de sa situation, et entraine ainsi de nouveaux conflits et de nouvelles révoltes, qui, au fil du temps, ne pourront plus être controlés.

 

    Si la force est un droit, pourquoi l'être, naturrelement mauvais, n'abuserait-il pas de ce droit ? de son don ? Pourquoi ne pas en profiter dans le but de soumettre les plus faibles et imposer son règne ? La suprématie "passive" du plus fort est donc quasi-assurée si le respect est mutuel. Ce rescpect est mutuel uniquement lorsque l'être ne cède pas, paradoxalement, à son désir égoïste.

 

    Mais la force est-elle uniquement physique ? Peut-elle être morale ? Spirituelle ?

Si la force est toujours physique, peut-elle être utilisée à des fins jutements moraux, ou spirituels ?

 

    Céder à son désir est un plaisir. L'être cède à son désir dès que l'envie s'en fait sentir, mais est-il possible pour lui de contrôler lui-même ses pulsions ? Peut-il se contenir pour s'auto-soumettre à sa propre morale ? Dans ce cas, l'usage de sa force reste un outil, un moyen à utiliser lorsque la situation l'exige, et uniquement dans ce cas. Peut-être, si l'être a conscience de la situation et est capable de l'apréhender, peut-il user de son don dans un but purement dicté par sa morale.

L'usage de la force, quelle qu'elle soit, reste un droit.

 

 

Voilà. J'ai supprimé la fin, il parait (et avec un peu de recul, je suis d'accord), que j'ai pas mal déraper.

Ca m'a valu un 12, parfaitement satisfaisant pour un premier DS. 

 

Commentaires

mante le 01-11-2007 à 22:39:37
Mouais mais bon mm si t'a déraper t'a eviter le mur puisque tu as eu 12 ( comme moi et hé hé comme moi hé hé je sais pas si je vous l'ai dit moi aussi j'ai eu 12) Sinon mm si c'est nimp la fin on mérite de l'avoir rien que pour rire de tt façon tu t'en finche tu as eu t'a note (je sais pas si tu le sais j'ai eu 12 aussi ? )Mais bon je me demande si se prof nous prépare vraiment a notre bac de philo ?


Ps : oui je sais parfois je suis lourd !